MANILLE (REUTERS) – La journaliste philippine Maria Ressa sera autorisée à voyager afin qu’elle puisse accepter son prix Nobel de la paix en personne après qu’un tribunal lui a donné l’autorisation de quitter le pays d’Asie du Sud-Est pour se rendre en Norvège plus tard ce mois-ci.
Mme Ressa, qui est soumise à des restrictions de voyage en raison des affaires juridiques auxquelles elle est confrontée aux Philippines, a partagé le prix de la paix avec le journaliste d’investigation russe Dmitry Muratov, dans une approbation de la liberté d’expression sous le feu des critiques dans le monde entier.
Le prix est le premier prix Nobel de la paix pour les journalistes depuis que l’Allemand Carl von Ossietzky l’a remporté en 1935 pour avoir révélé le programme secret de réarmement d’après-guerre de son pays.
Dans sa décision de vendredi 3 décembre, la Cour d’appel des Philippines a accédé à la demande de Mme Ressa de voyager pour recevoir le prix le 10 décembre, notant qu'”elle ne représente pas un risque de fuite”.
Le Comité Nobel norvégien a décidé que la cérémonie de remise des prix de cette année sera un événement en personne qui se déroulera à l’hôtel de ville d’Oslo.
Le site d’information de Mme Ressa, Rappler, a vu sa licence suspendue et elle est impliquée dans diverses affaires juridiques.
Ses partisans disent qu’elle est ciblée en raison de son examen minutieux des politiques gouvernementales, y compris une guerre sanglante contre la drogue lancée par le président Rodrigo Duterte.
Libérée sous caution alors qu’elle fait appel d’une peine de six ans de prison prononcée l’année dernière pour une condamnation pour diffamation, Mme Ressa fait face à cinq accusations d’évasion fiscale et à une affaire d’entreprise avec le régulateur.
Les Philippines ont vu leur classement dans le Classement mondial de la liberté de la presse 2021 chuter de deux crans à 138 sur 180 pays, et le Comité pour la protection des journalistes classe les Philippines au septième rang mondial dans son indice d’impunité, qui suit les décès de membres des médias dont les assassins sont en liberté. .
Le gouvernement nie harceler les médias et affirme que tous les problèmes auxquels les organisations sont confrontées sont juridiques et non politiques. Il dit croire à la liberté d’expression.
Lundi, les Nations Unies avaient exhorté les Philippines à autoriser Mme Ressa à se rendre en Norvège pour accepter le prix.
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