HONG KONG (AFP) – La start-up chinoise d’intelligence artificielle SenseTime a annoncé lundi 13 décembre qu’elle reportait une offre publique initiale (IPO) prévue de 767 millions de dollars américains (1,05 milliard de dollars singapouriens) à Hong Kong après avoir été mise sur liste noire par les États-Unis pour des problèmes de droits au Xinjiang.
Le Trésor américain a annoncé l’interdiction vendredi, affirmant que les programmes de reconnaissance faciale de SenseTime étaient conçus en partie pour être utilisés au Xinjiang contre les Ouïghours et d’autres minorités majoritairement musulmanes. La Chine nie les abus au Xinjiang.
L’annonce a immédiatement jeté une ombre sur la prochaine cotation de la société à Hong Kong, qui devait avoir lieu une semaine plus tard.
Lundi, la société a déposé une déclaration auprès de la bourse de Hong Kong indiquant qu’elle reporterait son inscription “pour protéger les intérêts des investisseurs potentiels” alors qu’ils évaluent l’impact de leur inscription sur la liste noire.
SenseTime a déclaré qu’il “restait déterminé” à s’inscrire bientôt à Hong Kong et rembourserait intégralement ceux qui avaient déjà investi.
Les sanctions et la liste noire des États-Unis peuvent empêcher les individus d’obtenir des visas pour les États-Unis, bloquer les actifs sous juridiction américaine et empêcher les cibles de faire des affaires avec des individus ou des entités américains – les excluant du système bancaire américain.
Une liste noire rendrait pratiquement impossible l’implication des banques d’investissement américaines généralement impliquées dans les listes de Hong Kong, ou pour un ressortissant américain d’investir dans l’offre.
Washington affirme que SenseTime fait partie du “complexe militaro-industriel” de la Chine. Il avait déjà placé l’entreprise sur la liste noire du département américain du Commerce en 2019 car sa technologie avait été utilisée pour la surveillance de masse au Xinjiang.
SenseTime a vivement critiqué la dernière liste noire, affirmant dans un communiqué ce week-end qu’elle était “au milieu de tensions géopolitiques”.
“Nous nous opposons fermement à la désignation et aux accusations qui ont été portées à son sujet. Les accusations sont infondées et reflètent une perception erronée fondamentale de notre entreprise”, a déclaré le cabinet.
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