
Photo à titre indicatif seulement. — Image de Ketut Subiyanto/Pexels
BEAUCOUP d’entre nous qui travaillent avec des enfants handicapés, sont des partenaires de soins ou des personnes handicapées, avons eu le cœur brisé cette semaine par les abus et le meurtre terribles et inhumains d’une fillette handicapée de six ans au Sarawak. Cette pauvre fille a été maltraitée, assassinée, puis entassée dans un sac avant d’être jetée dans les buissons.
Nous ne sommes pas nouveaux à entendre parler d’abus, de violence ou de meurtre d’enfants handicapés. Les données internationales suggèrent que la maltraitance des enfants handicapés est trois à cinq fois plus élevée que celle des enfants non handicapés, et la Malaisie ne fait pas exception. Bien que nous manquions d’études sur les communautés locales, on estime que 50 % de tous les enfants handicapés subissent une forme quelconque de maltraitance.
La Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), que la Malaisie a ratifiée le 19 juillet 2010, a explicitement inclus des articles sur la prévention des abus et de la violence.
L’article 16 de la CDPH, sur la « protection contre l’exploitation, la violence et les abus », stipule : « Les États parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales, éducatives et autres appropriées pour protéger les personnes handicapées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du foyer, contre toutes les formes d’exploitation, de violence et d’abus… »
L’article 10 de la CDPH, sur le « droit à la vie », se lit comme suit : « Les États parties réaffirment que tout être humain a le droit inhérent à la vie et prend toutes les mesures nécessaires pour assurer sa jouissance effective par les personnes handicapées sur la base de l’égalité avec les autres. .”
La ratification de la CRPD par notre gouvernement signifie qu’il a l’obligation de respecter, de protéger et d’appliquer la CRPD. Dans ce contexte, la protection des enfants handicapés contre les abus et la violence, et le respect de leur droit à la vie. Le décès de cette jeune fille indique des lacunes dans la protection de l’enfance, notamment en ce qui concerne les enfants handicapés.
Certains membres de la société peuvent avoir l’impression erronée que leur vie vaut moins que les personnes non handicapées, et même considérer les enfants handicapés comme « moins humains » que ceux qui ne le sont pas. D’autres pourraient penser qu’il est « compréhensible » pourquoi cela s’est produit, à quel point « s’occuper d’une personne handicapée est difficile », « ils étaient probablement soumis à trop de stress ». Par conséquent, ne soyez pas aussi en colère contre les nouvelles de cas d’abus ou de meurtre de personnes handicapées.
Une telle perspective est odieuse et humiliante pour toute l’humanité.
Abuser et/ou assassiner un enfant handicapé n’est jamais justifié.
Il est important de refléter comment nous, en tant que société et organismes gouvernementaux, avons laissé tomber les enfants handicapés. Il ne s’agit pas seulement de la façon dont nous avons souvent échoué à les protéger contre les préjudices, la violence, les abus et les meurtres. Il s’agit davantage de la façon dont nous avons continuellement et systématiquement sous-financé les soutiens sociaux qui sont essentiels pour que les enfants handicapés vivent en toute sécurité et s’épanouissent dans leurs communautés.
Nous devrions réfléchir à l’incapacité de notre société à fournir aux familles et aux soignants des enfants handicapés le soutien social dont ils ont besoin, notamment : des soins de relève, des services de garde inclusifs et abordables, des services de thérapie abordables et accessibles dans leur communauté locale, une éducation inclusive, un financement pour les parents ou les soignants, une éducation parentale appropriée, etc. Tous les parents ont besoin que la société investisse dans de tels services et soutiens, encore plus pour ceux qui s’occupent d’enfants handicapés.
Nous demandons que le public réagisse à cette nouvelle du meurtre d’un jeune enfant handicapé avec une forte émotion, et exploite cette passion pour exiger une amélioration de nos services pour tous les enfants handicapés.
Un enfant handicapé assassiné est un enfant de trop.
Ng Lai Thin est responsable de projet, Datuk Dr Amar-Singh HSS est conseiller et Wong Hui Min est président du Conseil national d’intervention précoce auprès de la petite enfance.
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