CIUDAD JUAREZMexique – Des centaines de migrants vénézuéliens attendant misérablement au Mexique pour avoir une chance de passer aux États-Unis, ont eu le cœur brisé par une décision de la Cour suprême qui pourrait prolonger une interdiction d’entrée radicale.
Fuyant des conditions tout aussi désastreuses chez eux, les migrants étaient prêts le long de la frontière mexico-américaine, certains depuis des semaines ou des mois, pour l’expiration cette semaine d’une politique de l’ère Covid-19 qui permettait au gouvernement américain de refuser sommairement l’entrée à des millions de personnes.
Ils devront peut-être attendre encore un peu.
« Nous sommes des êtres humains ! Nous sommes de chair et d’os. Comment pouvons-nous faire en sorte que les juges et les gouverneurs voient cela?”, a déclaré à l’AFP M. Juan Delgado, 38 ans, dans un camp de fortune à Ciudad Juarez, du côté mexicain de la frontière.
Déconfit, M. Delgado, vêtu d’un pull léger mal adapté aux températures proches du point de congélation, faisait référence à une offre déposée devant la Cour suprême par 20 États américains pour suspendre l’expiration du soi-disant titre 42.
« Pourquoi ne nous donnent-ils pas une chance ? », a-t-il ajouté. “Ils nous traitent comme des criminels alors que tout ce que nous voulons, c’est travailler.”
La consternation de M. Delgado a été reprise par Edward Acevedo, 41 ans, qui a déclaré avoir surmonté “de nombreuses calamités” pour se rendre jusqu’au Mexique pour apprendre la décision du tribunal avec “une grande tristesse”.
“Nous avons traversé la jungle, affamés et froids”, raconte-t-il à l’AFP dans un refuge improvisé qu’il partage avec des dizaines de compatriotes chez un pasteur.
Le nombre de Vénézuéliens cherchant à rejoindre les États-Unis a grimpé en flèche au milieu d’une implosion de l’économie sous le président de gauche Nicolas Maduro.
Plus de sept millions de Vénézuéliens ont fui leur pays, selon les chiffres de l’ONU, risquant leur vie et leur intégrité physique dans une longue et dangereuse marche vers ce qu’ils espèrent être une vie meilleure.
Beaucoup cherchent à entrer aux États-Unis, mais la plupart – près de six millions – vivent aujourd’hui dans d’autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.
Un front froid arrive
Les conditions dans lesquelles vivent les migrants le long de la frontière témoignent de leur niveau de désespoir.
Les feux faits dans les poubelles servent à se chauffer et à cuisiner, et la plupart d’entre eux dorment dans la rue. Les quelques chanceux ont une tente fragile. Un front froid se profile, promettant de faire chuter les températures plus tard cette semaine à moins 5 degrés Celsius.
Reference :
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