KYIV, UKRAINE (AFP) – Dans une petite clinique orthopédique de Kyiv, Daviti Suleimanishvili écoute les médecins décrire diverses prothèses qui pourraient remplacer sa jambe gauche, arrachée lors de la bataille de Marioupol.
Né en Géorgie mais de nationalité ukrainienne, Suleimanishvili – dont le nom de guerre est “Scorpion” – est l’une des innombrables personnes qui ont perdu des bras ou des jambes pendant la guerre et qui attendent maintenant avec impatience un membre de remplacement.
Membre du régiment d’Azov, il était basé dans la ville de Marioupol, qui a subi des coups incessants de la part des forces russes pendant trois mois avant que les dernières troupes des aciéries d’Azovstal ne déposent finalement les armes la semaine dernière.
Il a été grièvement blessé le 20 mars lorsqu’un char russe situé à environ 900 mètres a tiré dans sa direction.
“L’explosion m’a projeté à quatre mètres puis un mur est tombé sur moi”, a-t-il déclaré à l’AFP, précisant avoir également été touché par des éclats d’obus.
“Quand j’ai essayé de me lever, je ne pouvais pas sentir ma jambe. Ma main était blessée et un doigt avait disparu.”
Transporté par ses camarades dans un hôpital de campagne au cœur de l’aciérie tentaculaire, sa jambe a été amputée juste en dessous du genou.
Il a ensuite été évacué par hélicoptère vers un hôpital de Dnipro, dans le centre de l’Ukraine.
Deux mois plus tard, il se déplace avec des béquilles et espère bientôt se faire poser une prothèse de jambe financée par le gouvernement ukrainien.
“Si possible, je veux continuer à servir dans l’armée et continuer à me battre”, explique-t-il.
“Une jambe, ce n’est rien parce qu’on est au 21e siècle et on peut faire de bonnes prothèses et continuer à vivre et à servir”, dit-il.
“Je sais que beaucoup de gars dans la guerre ont maintenant des prothèses et sont en première ligne.”
Ressources nécessaires
Mercredi après-midi, il a eu sa première consultation avec les médecins qui vont lui équiper un nouveau membre.
A l’intérieur de la clinique d’un bâtiment délabré de Kyiv, une dizaine de spécialistes fabriquent des prothèses dans un atelier couvert de plâtre, tandis que dans les salles de consultation, les médecins réfléchissent au modèle qui convient à chacun de leurs patients.
Mais le cas de Suleimanishvili n’est pas si simple.
Reference :
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