NAIROBI (AFP) – Les forces éthiopiennes ont repris plusieurs villes aux rebelles tigréens, dont Kobo et Woldiya, dans le nord, a annoncé le gouvernement samedi 18 décembre, alors que de violents combats faisaient rage dans la guerre de 13 mois qui a fait des milliers de morts.
Le conflit entre les forces loyales au Premier ministre Abiy Ahmed et le groupe rebelle du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) a déclenché une grave crise humanitaire et a incité la plus haute instance des droits des Nations Unies à ordonner une enquête internationale sur les abus présumés.
M. Abiy, ancien lieutenant-colonel de l’armée, a annoncé le mois dernier qu’il se rendrait au front, après quoi le gouvernement a affirmé avoir repris plusieurs villes clés.
Les communications ont été coupées dans la zone de conflit et l’accès des journalistes est restreint, ce qui rend difficile la vérification des déclarations sur le champ de bataille.
Mais samedi, le service de communication du gouvernement a déclaré que les forces pro-Abiy “ont réussi à contrôler pleinement Sanqa, Sirinqa, ainsi que les villes de Woldiya, Hara, Gobiye, Robit et Kobo”.
“La force ennemie qui a échappé à la destruction et fuyait (…) est suivie par nos forces alliées”, a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
À partir de fin octobre, les deux parties ont chacune revendiqué des avancées territoriales majeures, plusieurs villes clés ayant apparemment changé de mains dans les semaines qui ont suivi.
Dimanche, les rebelles ont repris le site du patrimoine mondial de l’Unesco de Lalibela, 11 jours après que les forces éthiopiennes ont affirmé l’avoir repris au TPLF.
La guerre a éclaté en novembre de l’année dernière lorsque M. Abiy a envoyé des troupes dans la région la plus septentrionale de l’Éthiopie, le Tigré, pour renverser le TPLF, les accusant d’attaquer des camps militaires.
Il a juré une victoire rapide, mais les rebelles ont organisé un retour de choc, reprenant la majeure partie du Tigré en juin avant d’avancer dans les régions voisines d’Afar et d’Amhara, où se trouvent Kobo et Woldiya.
Les combats ont déplacé plus de deux millions de personnes et poussé des centaines de milliers de personnes dans des conditions proches de la famine, selon les estimations de l’ONU, avec des rapports de massacres et de viols en masse commis par les deux parties.
Vendredi, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a voté l’envoi d’enquêteurs internationaux dans le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique au milieu des avertissements de violence généralisée imminente, dans un geste critiqué par Addis-Abeba.
Les efforts diplomatiques menés par l’Union africaine pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu n’ont permis aucune percée visible.
Les craintes d’une marche rebelle sur la capitale ont incité des pays comme les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne à exhorter leurs citoyens à quitter l’Éthiopie dès que possible, bien que le gouvernement de M. Abiy ait insisté sur le fait que la ville était sécurisée.
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