Les responsables américains et taïwanais promettent un calendrier de négociations commerciales ambitieux

WASHINGTON – Les États-Unis et Taïwan ont conclu lundi quatre jours de négociations commerciales et sont parvenus à un consensus sur un certain nombre de domaines liés à la facilitation des échanges, à la lutte contre la corruption, aux petites et moyennes entreprises et aux pratiques réglementaires, a déclaré le bureau du représentant américain au commerce.

Le premier grand cycle de négociations de l’initiative américano-taïwanaise sur le commerce au XXIe siècle a vu les deux parties échanger des textes sur ces domaines à Taipei, a indiqué l’USTR dans un communiqué.

“Les responsables sont également parvenus à un consensus dans un certain nombre de domaines et se sont engagés à maintenir un calendrier de négociation ambitieux dans les mois à venir pour poursuivre sur cette lancée”, a déclaré l’USTR.

Les pourparlers, qui n’incluent aucune réduction tarifaire ni amélioration de l’accès au marché traditionnel, visent à conclure des accords avec des résultats “économiquement significatifs” et comprendront des discussions sur la “coercition économique” de la Chine, selon un responsable taïwanais.

L’année dernière, Taïwan a été exclu d’une initiative commerciale américaine plus large couvrant les pays de l’Indo-Pacifique qui se concentre également sur les questions non tarifaires.

L’USTR a déclaré que les textes commerciaux échangés lors du cycle de négociations de Taipei « font suite à l’engagement partagé des deux parties de poursuivre une initiative commerciale de grande ambition » qui « renforcerait et approfondirait les liens économiques et commerciaux ».

La déclaration de l’USTR n’incluait pas de date précise pour le prochain cycle de négociations, affirmant que cela serait révélé à une date ultérieure.

Tout accord conclu entre les États-Unis et Taïwan ne nécessiterait pas l’approbation du Congrès américain, mais l’USTR a déclaré que le personnel du Congrès a assisté aux réunions et a été informé par des responsables de l’USTR tout au long des pourparlers. Reuters