
Les proches d’une victime décédée dans l’accident d’avion de Yeti Airlines pleurent après que les autorités ont remis le corps de leur proche devant un hôpital, à Pokhara, le 17 janvier 2023. — Photo AFP
POKHARA (17 janvier) : Le personnel de l’hôpital népalais a commencé mardi la sombre tâche de remettre les corps aux familles en deuil après l’écrasement d’un avion avec 72 personnes à bord, la pire catastrophe aérienne du pays en trois décennies.
Le vol Yeti Airlines avec 68 passagers et quatre membres d’équipage a chuté dans une gorge escarpée, s’est brisé en morceaux et a pris feu dimanche alors qu’il s’approchait de la ville centrale de Pokhara.
Toutes les personnes à bord, dont six enfants et 15 étrangers, seraient décédées.
Les sauveteurs ont travaillé presque 24 heures sur 24 pour extraire des restes humains de la gorge parsemée de sièges d’avion tordus et de morceaux de fuselage et d’aile.
Soixante-dix corps avaient été retrouvés mardi matin, a indiqué à l’AFP un responsable de la police AK Chhetri. Un autre haut responsable avait déclaré la veille que l’espoir de retrouver quelqu’un en vie était “nul”.
« Nous avons récupéré un corps la nuit dernière. Mais c’était trois pièces. Nous ne savons pas s’il s’agit de trois corps ou d’un seul corps. Cela ne sera confirmé qu’après un test ADN », a déclaré Chhetri.
Des drones étaient utilisés et la recherche des deux corps restants avait été étendue à un rayon de deux à trois kilomètres (un à deux miles), a-t-il ajouté.
Les boîtes noires de l’avion, fabriquées par la société française ATR, ont été remises aux autorités lundi, a déclaré Bikram Raj Gautam, directeur de l’aéroport international de Pokhara.
Mardi, des employés de l’hôpital portant des combinaisons de protection et des masques bleus et blancs ont chargé des corps emballés dans du plastique sur des camions de l’armée alors que des parents désemparés pleuraient et se serraient dans leurs bras à l’extérieur.
Les camions sont ensuite partis pour l’aéroport, où les corps seraient transportés par avion vers la capitale Katmandou.
Le corps d’une victime, le journaliste Tribhuban Poudel, a été déposé sur une civière recouverte de fleurs de souci orange devant son domicile alors que les personnes en deuil défilaient en offrant des prières sous le soleil d’hiver.
« Huit corps ont été remis aux familles. Nous remettrons 14 autres corps après avoir terminé les autopsies ici à Pokhara. Quarante-huit corps ont été envoyés à Katmandou pour des tests ADN et remis aux familles », a déclaré Chhetri.
L’ATR 72 volait de Katmandou à Pokhara, une porte d’entrée pour les pèlerins religieux et les randonneurs, lorsqu’il s’est écrasé peu avant 11H00 (05H15 GMT).
“Je marchais quand j’ai entendu une forte explosion, comme si une bombe avait explosé”, a déclaré le témoin Arun Tamu, 44 ans, qui se trouvait à environ 500 mètres (545 yards) et a diffusé en direct une vidéo de l’épave flamboyante sur les réseaux sociaux.
La cause de l’accident n’était pas encore connue, mais une vidéo sur les réseaux sociaux montrait l’avion à deux hélices s’inclinant soudainement et brusquement vers la gauche alors qu’il s’approchait de l’aéroport de Pokhara. Une forte explosion a suivi.
Des experts ont déclaré à l’AFP qu’il n’était pas clair d’après le clip si une erreur humaine ou un dysfonctionnement mécanique était à blâmer.
Des experts de l’agence française d’enquête sur les accidents devaient arriver mardi au Népal, a indiqué l’organisme à l’AFP.
“Nous ne savons pas si (l’accident) était dû à un défaut ou à une raison technique”, a déclaré à l’AFP un responsable local, Tek Bahadur KC.
Raj Dhungana, l’oncle de l’un des passagers, Sangita Shahi, 23 ans, a déclaré à l’AFP devant un hôpital de Pokhara que toute sa famille “souffre”.
“Dieu a enlevé une personne si gentille”, a-t-il dit.
Selon l’agence de presse Press Trust of India, la pilote Anju Khatiwada a rejoint le secteur de l’aviation népalais après que son mari a été tué aux commandes d’un petit avion de ligne en 2006.
L’industrie aéronautique du Népal a explosé ces dernières années, transportant des marchandises et des personnes entre des zones difficiles d’accès, ainsi que des alpinistes étrangers.
Le secteur souffre d’un manque de sécurité en raison d’une formation et d’un entretien insuffisants.
L’Union européenne a interdit tous les transporteurs népalais de son espace aérien pour des raisons de sécurité.
Le Népal possède également certaines des pistes les plus délicates et les plus éloignées du monde, flanquées de sommets enneigés avec des approches difficiles et une météo capricieuse.
Son accident d’aviation le plus meurtrier a eu lieu en 1992, lorsque les 167 personnes à bord d’un avion de Pakistan International Airlines ont été tuées lorsqu’il s’est écrasé à l’approche de Katmandou. — AFP
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