Les dirigeants mondiaux condamnent les attaques de foule anti-gouvernementales au Brésil

WASHINGTON – Le président américain Joe Biden a qualifié les attaques de dimanche des partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro au Brésil de “scandaleuses”, alors que les condamnations affluaient du monde entier contre les foules qui se sont frayées un chemin dans les couloirs du pouvoir à Brasilia.

M. Biden a condamné “l’assaut contre la démocratie” au Brésil, après que les partisans de l’ancien président d’extrême droite Bolsonaro ont envahi le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême du pays.

« Je condamne l’atteinte à la démocratie et au transfert pacifique du pouvoir au Brésil. Les institutions démocratiques du Brésil ont tout notre soutien et la volonté du peuple brésilien ne doit pas être sapée », a déclaré M. Biden sur Twitter.

Il a ajouté qu’il se réjouissait de continuer à travailler avec le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui a battu M. Bolsonaro lors d’une élection difficile l’année dernière.

Le président français Emmanuel Macron a condamné ces actions.

« La volonté du peuple brésilien et les institutions démocratiques doivent être respectées ! a-t-il tweeté, ajoutant que « le président @LulaOficial peut compter sur le soutien indéfectible de la France ».

Dans le cadre d’une vague de soutien à Lula après les scènes époustouflantes dans la capitale brésilienne, le président argentin Alberto Fernandez a attaqué la “tentative de coup d’État” des partisans de Bolsonaro.

D’autres dirigeants sud-américains au Chili, en Colombie et au Venezuela ont déploré l’action de la foule, et le président français Emmanuel Macron a tweeté son soutien à M. Luiz Inacio Lula da Silva, le gauchiste qui a pris ses fonctions de chef du Brésil il y a une semaine.

« La volonté du peuple brésilien et les institutions démocratiques doivent être respectées ! a tweeté M. Macron.

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a tweeté que “le président (Joe) Biden suit la situation de près et notre soutien aux institutions démocratiques du Brésil est inébranlable”.

La démocratie brésilienne, a-t-il ajouté, « ne sera pas ébranlée par la violence ».