PARIS – C’était censé être l’année du retour de l’économie mondiale après la pandémie de Covid-19.
Au lieu de cela, 2022 a été marquée par une nouvelle guerre, une inflation record et des catastrophes liées au climat. Ce fut une année de « polycrise », terme popularisé par l’historien Adam Tooze.
Préparez-vous à plus de morosité en 2023.
“Le nombre de crises a augmenté depuis le début du siècle”, a déclaré le professeur Roel Beetsma, professeur de macroéconomie à l’Université d’Amsterdam.
“Depuis la Seconde Guerre mondiale, nous n’avons jamais vu une situation aussi compliquée”, a-t-il déclaré à l’AFP.
Après la crise économique induite par le Covid-19 en 2020, les prix à la consommation ont commencé à augmenter en 2021 alors que les pays sortaient des confinements et autres restrictions.
Les banquiers centraux ont insisté sur le fait qu’une inflation élevée ne serait que temporaire alors que les économies revenaient à la normale. Mais l’invasion de l’Ukraine par la Russie fin février a fait grimper les prix de l’énergie et des denrées alimentaires.
De nombreux pays sont désormais aux prises avec des crises du coût de la vie parce que les salaires ne suivent pas l’inflation, obligeant les ménages à faire des choix difficiles dans leurs dépenses.
Les banques centrales ont rattrapé leur retard. Ils ont commencé à relever les taux d’intérêt en 2022 dans le but de maîtriser l’inflation galopante – au risque de faire basculer les pays dans de profondes récessions, car des coûts d’emprunt plus élevés signifient un ralentissement de l’activité économique.
L’inflation a enfin commencé à ralentir aux Etats-Unis et dans la zone euro.
Dépenses prudentes
Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les prix à la consommation dans le Groupe des 20 pays développés et émergents devraient atteindre 8 % au quatrième trimestre avant de chuter à 5,5 % l’an prochain.
Dans les 27 pays de l’Union européenne, 674 milliards d’euros (966 milliards de dollars singapouriens) ont été affectés jusqu’à présent pour protéger les consommateurs des prix élevés de l’énergie, selon le groupe de réflexion Bruegel.
L’Allemagne, la plus grande économie d’Europe et la plus dépendante de l’approvisionnement énergétique de la Russie, représente 264 milliards d’euros de ce total.
Un Allemand sur deux déclare ne dépenser désormais que pour des articles essentiels, selon une enquête du cabinet de conseil EY.
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