DILI (AFP) – Les citoyens du Timor oriental se rendent aux urnes mardi 19 avril pour choisir soit un lauréat du prix Nobel, soit un ancien combattant de la guérilla – le président sortant – comme prochain dirigeant.
Les bureaux de vote du plus jeune pays d’Asie du Sud-Est ouvrent à 7 heures du matin (5 heures du matin, heure de Singapour) pour ce qui est une revanche d’une élection de 2007 remportée haut la main par l’ancien héros révolutionnaire et lauréat du prix de la paix Jose Ramos-Horta.
Près de 860 000 personnes dans ce pays de seulement 1,3 million d’habitants ont le droit de voter, et le dépouillement des bulletins pourrait prendre plusieurs jours.
Ramos-Horta a également remporté une victoire dominante lors du premier tour de cette élection le 19 mars, remportant 46% des voix contre 22% pour le président Francisco “Lu-Olo” Guterres, mais sans obtenir la majorité nécessaire. La participation à travers le pays a atteint 77 %, les électeurs ayant choisi entre 16 candidats, un nombre record.
Le vainqueur prendra ses fonctions pour cinq ans à partir du 20 mai – le jour où le Timor oriental célèbre le 20e anniversaire de son indépendance de l’Indonésie, qui a occupé l’ancienne colonie portugaise pendant 24 ans.
L’élection est considérée comme une chance de sortir d’une impasse politique entre les deux principaux partis : le Congrès national pour la reconstruction du Timor-Leste (CNRT) et le Front révolutionnaire pour un Timor oriental indépendant (Fretilin).
Guterres, 67 ans, ancien combattant de la guérilla, est le président du parti Fretilin et a été élu à la tête du pays en 2017 avec le soutien de l’ancien rebelle Xanana Gusmao, premier président du pays et actuel chef du CNRT.
Mais cette fois, Gusmao et son parti ont choisi de nommer Ramos-Horta, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1996 pour ses efforts en faveur d’une solution pacifique au conflit au Timor oriental et était le principal porte-parole du mouvement indépendantiste. L’homme de 72 ans, qui est sorti de sa retraite pour défier Guterres, a été le premier Premier ministre du pays avant son mandat présidentiel de 2007 à 2012. Il a survécu à une tentative d’assassinat en 2008.
Lors de l’élection présidentielle de 2007, Ramos-Horta a gagné par 69 % tandis que Guterres a obtenu 31 % des voix.
La petite nation de 1,3 million d’habitants est toujours aux prises avec l’impact de la pandémie de Covid-19 sur son économie. Selon la Banque mondiale, 42 % de la population vit dans la pauvreté.
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