SINGAPOUR – Les prix du pétrole ont chuté lundi alors que les troubles en Chine ont nui à l’appétit pour le risque et aux perspectives de la demande, ajoutant aux tensions sur un marché mondial déjà fragile.
Le West Texas Intermediate a chuté de 0,37 % à 76 $ US le baril à 7 h 34, heure de Singapour, après trois semaines de baisse. Le brut Brent a baissé de 0,26 % à 83,41 $ US.
Le dollar américain a augmenté, les investisseurs cherchant des refuges, alors que les protestations contre les sévères restrictions anti-virus se sont propagées dans les villes du plus grand importateur de brut au monde.
Outre la Chine, les commerçants évaluaient également une décision des États-Unis d’accorder à la supermajor Chevron Corp une licence pour reprendre la production de pétrole au Venezuela après que les sanctions eurent interrompu toutes les activités de forage il y a près de trois ans. L’allégement des sanctions intervient après que les médiateurs norvégiens ont annoncé la reprise des pourparlers politiques entre le président Nicolas Maduro et l’opposition ce week-end.
La chute du pétrole est le dernier rebondissement de ce qui a été une année tumultueuse, avec une volatilité entraînée par l’invasion de l’Ukraine par Moscou, un resserrement agressif de la banque centrale pour lutter contre l’inflation et les tentatives incessantes de la Chine pour éradiquer le Covid-19. Ces derniers jours, les diplomates de l’Union européenne ont été enfermés dans des pourparlers pour tenter de convenir d’un plafond sur le brut russe, les négociations devant reprendre plus tard lundi. BLOOMBERG
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