L’Australie demande un accord de sécurité rapide avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée

PORT MORESBY – Le Premier ministre australien Anthony Albanese a appelé jeudi à un nouvel accord de sécurité rapide avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée, alors que son gouvernement cherche à parer l’influence croissante de la Chine dans le Pacifique.

Dans une toute première allocution devant le parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée par un chef de gouvernement étranger, M. Albanese a souligné la nécessité d’une approche pacifique « la famille d’abord » – implicitement aux dépens de Pékin.

Le dirigeant australien a appelé à une conclusion rapide des négociations sur un traité de sécurité couvrant les “défis de la loi et de l’ordre” dans la nation du Pacifique riche en ressources.

Ce serait “un traité basé sur une confiance profonde et un traité qui s’appuie sur l’approche familiale de la sécurité régionale”, a déclaré le Premier ministre, qui entame une visite de deux jours après qu’une infection à Covid-19 a retardé son plan initial de voyage. en décembre.

Le gouvernement de centre-gauche de M. Albanese a agi rapidement pour renforcer les liens avec les nations du Pacifique depuis son élection en mai 2022, profondément préoccupé par l’influence diplomatique, économique et militaire croissante de la Chine.

Les puissances occidentales ont été ébranlées en avril 2022 lorsqu’il est apparu que la Chine avait signé un pacte de sécurité secret avec les Îles Salomon, avec un projet divulgué montrant qu’il pourrait ouvrir la porte à des visites navales chinoises.

Le mois suivant, cependant, une proposition chinoise d’un pacte régional plus large pour renforcer considérablement le rôle de Pékin dans la sécurité du Pacifique a été rejetée par les dirigeants, craignant que cela ne les attire dans l’orbite de la Chine.

L’Australie entretient des liens de défense de longue date avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée, englobant à la fois ses forces armées et sa police. Il est prévu de remettre quatre patrouilleurs au pays cette année.

AFP