DAMAS – Un commandant du groupe État islamique tué en Syrie en octobre était le chef du groupe, a déclaré vendredi une source de sécurité syrienne citée par les médias officiels.
La source, citée par l’agence de presse SANA, a attribué à l’armée et aux groupes locaux l’opération qui a conduit à la mort du chef de l’Etat islamique Abu Hasan al-Hashimi al-Qurashi.
L’EI a déclaré mercredi qu’il était mort au combat et a annoncé un remplaçant pour diriger ses cellules dormantes restantes.
Le commandement central de l’armée américaine (Centcom) a déclaré que Hashimi avait été tué lors d’une opération menée par des rebelles syriens dans la province de Daraa, dans le sud du pays, à la mi-octobre, mais a déclaré que les États-Unis n’avaient fourni aucun soutien.
À la mi-octobre, Damas a annoncé avoir lancé une opération conjointe contre l’EI avec d’anciens rebelles de la province.
À l’époque, SANA a identifié l’un des extrémistes tués comme étant Abu Abdel Rahman al-Iraqi.
La source de sécurité a déclaré à l’agence que Hashimi “est la même personne connue sous le nom d’Abdel Rahman al-Iraqi”.
Il a été “tué lors d’une opération de sécurité” contre l’EI menée par “l’armée syrienne avec des groupes locaux” dans la ville de Jassem le 15 octobre, a précisé la source sécuritaire.
La province de Daraa a été le berceau du soulèvement syrien de 2011, mais elle est revenue sous le contrôle du régime en 2018 dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu soutenu par la Russie, qui soutient le gouvernement. Les rebelles ont été autorisés à garder des armes légères.
La province a connu des années de chaos sécuritaire, y compris des meurtres et des affrontements, et des militants de l’EI y ont également revendiqué des attaques.
Un combattant rebelle qui a participé à l’opération avait déclaré à l’AFP qu’il y avait “un échange d’informations” entre les rebelles et le régime pour “identifier les maisons où se cachaient les jihadistes”.
“Personne ne nous a dit que le chef de Daech (EI) était parmi eux”, avait déclaré le combattant.
Abu Abdel Rahman al-Iraqi faisait partie des militants tués dans les combats, a-t-il ajouté.
Rami Abdel Rahman, chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, a déclaré que l’Irakien s’était fait exploser dans une maison où il avait été enterré après que des membres de sa famille aient quitté le bâtiment. AFP
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