
La Chine et la Russie ont pris pour cible les États-Unis lors d’une session historique de l’Assemblée générale des Nations Unies mercredi, accusant Washington d’attiser les tensions dans la péninsule coréenne. – Photo d’archive AFP
NEW YORK (9 juin) : La Chine et la Russie ont pris pour cible les États-Unis lors d’une session historique de l’Assemblée générale des Nations Unies mercredi, accusant Washington d’attiser les tensions dans la péninsule coréenne.
La session a été organisée pour que Pékin et Moscou expliquent leurs décisions du mois dernier d’opposer leur veto à un projet de résolution américain au Conseil de sécurité qui aurait imposé de nouvelles sanctions à la Corée du Nord.
L’ambassadeur de Chine à l’ONU, Zhang Jun, a dénoncé l’approche de Washington à l’égard de Pyongyang, affirmant que la tension sur la péninsule s’était “développée jusqu’à ce qu’elle est aujourd’hui, principalement en raison de la volte-face de la politique américaine”, avant de plaider pour un assouplissement des sanctions contre Corée du Nord.
L’ambassadrice adjointe de Moscou auprès de l’ONU, Anna Evstigneeva, a également appelé à la levée des sanctions.
La Corée du Nord a besoin de plus d’aide humanitaire et l’Occident devrait cesser de blâmer Pyongyang pour les tensions, a-t-elle déclaré.
S’exprimant au nom des États-Unis, l’ambassadeur adjoint Jeffrey DeLaurentis a rejeté les accusations, affirmant que les sanctions actuelles et les propositions d’en ajouter davantage sont une réponse directe aux actions de la Corée du Nord.
« Nous recherchons un dialogue avec Pyongyang sans conditions préalables. Nous avons également transmis ce message par des canaux privés, y compris des messages personnels de haut niveau de hauts responsables américains à des hauts responsables de la RPDC », a-t-il déclaré, en utilisant un acronyme pour la Corée du Nord.
Washington pense que la Corée du Nord, qui a mené cette année une campagne éclair d’essais d’armes contre les sanctions, est sur le point de tester une nouvelle arme nucléaire.
L’ambassadeur de Pyongyang, Kim Song, a justifié les essais militaires de son pays en soulignant que les articles de la Charte des Nations Unies “stipulaient clairement que chaque État a des droits inhérents de légitime défense individuelle ou collective”.
L’Union européenne, ainsi que la Corée du Sud et le Japon, voient dans ces tests un mépris flagrant des résolutions de l’ONU et de la communauté internationale.
Les sanctions sont un “outil essentiel” pour le Conseil de sécurité pendant les crises, a fait valoir le représentant de l’UE, l’ambassadeur suédois Olof Skoog.
La session de mercredi était la première au cours de laquelle les membres permanents du Conseil de sécurité ont dû expliquer leur utilisation du veto, une étape requise en vertu d’une résolution adoptée par l’Assemblée générale de 193 membres le 26 avril.
Depuis le premier veto utilisé – par l’Union soviétique en 1946 – la Russie l’a utilisé 144 fois, loin devant les États-Unis à 86 reprises.
Le Royaume-Uni a utilisé son veto 30 fois, la Chine 19 fois et la France 18. — AFP
Reference :
https://prediksihk.pro/
https://ratelasvegas.com/
https://seputarkawanua.com/
https://stepinthebullpen.com/
https://totosgp.co/
https://tulsafireandwaterrestoration.com/
https://unitoto.org/
https://visitar-lisbon.com/
https://windizupdate.com/
https://xetoyotaaltis.com/