
Jokowi a déclaré qu’il avait de la sympathie et de l’empathie pour les victimes et leurs familles. -Photo AFP
JAKARTA (11 janvier) : Le président indonésien Joko Widodo a exprimé mercredi ses regrets pour les violations massives des droits de l’homme commises dans le passé du pays, notamment une violente purge anticommuniste dans les années 1960 et la disparition de manifestants étudiants à la fin des années 1990.
Plus d’un demi-million de gauchistes ont été massacrés à travers la nation d’Asie du Sud-Est au milieu des années 1960, un spectacle sanglant qui a inauguré le long règne du dictateur Suharto, dont la position anticommuniste fervente perdure depuis des décennies.
Les meurtres ont conduit à l’effondrement du Parti communiste indonésien (PKI), désormais interdit, autrefois parmi les plus importants au monde derrière ceux de la Chine et de l’Union soviétique.
“Avec un esprit clair et un cœur sincère, en tant que dirigeant de ce pays, j’admets que des violations flagrantes des droits de l’homme se sont produites lors de plusieurs incidents et je regrette beaucoup qu’elles se soient produites”, a déclaré Widodo dans un discours au palais d’État de la capitale. Djakarta.
“J’ai de la sympathie et de l’empathie pour les victimes et leurs familles.”
Il a déclaré que le gouvernement tentait de «réhabiliter» les droits des victimes «sans nier la décision judiciaire», sans préciser comment il procéderait.
Le président a également mentionné le meurtre et l’enlèvement de dizaines d’étudiants manifestants et militants lors de rassemblements de masse en 1998 qui ont fait tomber les trois décennies de dictature de Suharto.
Le dirigeant indonésien a ensuite énuméré 10 autres violations qui ont eu lieu entre les années 1960 et le début des années 2000 avant son arrivée au pouvoir, sur la base des conclusions d’une commission qu’il a ordonnée d’enquêter sur les violations l’année dernière.
Il a reconnu les violations des droits dans la province agitée la plus à l’est de la Papouasie, y compris une opération de l’armée et de la police en 2003 qui a fait des dizaines de morts parmi les civils et où des officiers ont été accusés de meurtre, de torture et d’enlèvement.
La Papouasie a été le théâtre d’une insurrection rebelle vieille de plusieurs décennies visant à obtenir l’indépendance de l’Indonésie après avoir pris le contrôle de l’ancienne colonie néerlandaise dans les années 1960.
Des groupes de défense des droits de l’homme ont déclaré que l’expression de regret de Widodo, comme celle de plusieurs autres dirigeants indonésiens avant lui, n’allait pas assez loin.
« La reconnaissance ne suffit pas. Cela n’aurait pas dû être seulement des regrets, mais aussi des excuses”, a déclaré à l’AFP Usman Hamid, directeur d’Amnesty International Indonésie, ajoutant que le gouvernement devrait résoudre les violations des droits par le biais des tribunaux. — AFP
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