Fumer à Singapour est une indulgence coûteuse et nocive bien au-delà de ce qu’un bénéficiaire de ComCare peut se permettre.
Une étude réalisée en Indonésie a révélé que l’argent des régimes d’aide sociale était canalisé vers la consommation de cigarettes.
Deux résultats servent d’avertissement pour Singapour : les bénéficiaires de l’aide sociale consomment 3,4 cigarettes par personne et par semaine de plus que les non-bénéficiaires, et les programmes d’aide sociale ont augmenté la consommation de cigarettes de 2,8 cigarettes par personne et par semaine.
J’espère que l’aide ComCare accordée ici ne sera pas utilisée pour alimenter des comportements délétères comme le tabagisme.
Pour la prochaine révision de ComCare (les critères de ComCare pour l’aide financière seront revus cette année, le 12 janvier), je demande instamment au ministère du Développement social et familial d’inclure une condition de sevrage tabagique.
Ceux qui ont besoin d’aide et remplissent les critères d’éligibilité lors de leur première demande ne doivent pas être privés d’aide.
Mais j’exhorte l’administrateur de ComCare à orienter les candidats retenus qui fument vers des programmes de sevrage tabagique financés par le gouvernement.
Pour les renouvellements ultérieurs de l’aide, les candidats devront prouver qu’ils ont suivi les programmes de sevrage recommandés avant que l’aide ComCare puisse être renouvelée.
L’intégration du sevrage tabagique dans les programmes d’aide aide non seulement le bénéficiaire sur le plan économique et sanitaire, mais également sa famille.
Il empêche également les enfants de prendre l’habitude de fumer d’un parent.
Lim Teck Koon
Reference :
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