LE CAP (AFP) – Des centaines de manifestants écologistes se sont rassemblés dimanche 5 décembre sur les plages sud-africaines pour protester contre l’exploration pétrolière et gazière du géant de l’énergie Shell.
Au Cap, les manifestants ont brandi le symbole de la paix et brandi un poisson snoek géant pour souligner leurs inquiétudes quant à l’impact potentiel du projet sur la vie marine.
Sous un ciel terne et pluvieux, des manifestants à Gqeberha ont brandi des pancartes montrant un logo Shell modifié pour ressembler à une main montrant son majeur et ont appelé au boycott des stations-service du groupe.
Des militants ont déclaré que les projets de Shell de rechercher des gisements de pétrole et de gaz au large de la bien-aimée « Côte sauvage » de l’est de l’Afrique du Sud – une attraction touristique clé – représentaient un danger pour les animaux marins.
Shell envisage d’utiliser les ondes sismiques émises par des bateaux équipés de canons à air pour analyser la structure géologique des fonds océaniques, à la recherche de spots susceptibles de contenir des hydrocarbures.
Les écologistes ont déclaré que la technique d’exploration pourrait perturber le comportement, l’alimentation, la reproduction et la migration des animaux, de nombreuses créatures marines telles que les baleines s’appuyant fortement sur leur sens de l’ouïe.
Mais un tribunal a rejeté vendredi leur demande d’injonction d’urgence contre les projets de Shell.
« À une époque où toute la science acceptée indique que nous n’utilisons plus de combustibles fossiles et que nos voisins de l’hémisphère nord sont fermement opposés aux études sismiques, je trouve étrange que ces nouveaux » colonisateurs « se sentent justifiés de déplacer leurs activités indésirables en Afrique », a déclaré M. Alan Straton, marin et membre du projet de développement Ocean Stewards.
La côte sauvage comprend plusieurs réserves naturelles et zones marines protégées qui s’étendent le long de quelque 300 km de littoral préservé de l’océan Indien.
Shell prévoit de passer quatre à cinq mois à explorer la région sur une superficie de 6 000 km².
“Nous prenons grand soin de prévenir ou de minimiser les impacts sur les poissons, les mammifères marins et d’autres espèces sauvages”, a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’entreprise le mois dernier.
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