MARSEILLE – Vingt-cinq personnes sont jugées lundi dans le sud de la France accusées d’avoir abattu des chevaux de l’industrie pharmaceutique et d’avoir vendu leur viande alors qu’elle était impropre à la consommation humaine.
Le principal prévenu jugé dans la ville de Marseille est un grossiste en viande, Patrick Rochette.
Mais d’autres personnes, dont des vétérinaires, des revendeurs et des bouchers, sont également accusées de ce que les enquêteurs ont qualifié de “pratiques frauduleuses à grande échelle”.
L’escroquerie présumée a vu de faux documents remis à des chevaux qui avaient déjà été utilisés pour produire des sérums par la société pharmaceutique française Sanofi-Pasteur dans une ferme laboratoire du sud de la France.
Même si leurs documents les identifiaient comme des chevaux “exclus en permanence de l’abattage pour la consommation humaine”, ils ont reçu de nouveaux papiers et ont été abattus à Narbonne dans le sud de la France, à Vérone en Italie et à Barcelone en Espagne.
Cependant, un expert chargé par les enquêteurs d’établir l’éventuel danger de manger leur viande a conclu qu’il n’y avait “pas de risque toxicologique majeur” pour les consommateurs.
En raison de leurs grandes capacités de production de sang et d’urine, les chevaux ont longtemps été utilisés dans l’industrie pharmaceutique pour produire des vaccins, des sérums et d’autres produits thérapeutiques.
Les animaux de Sanofi, d’anciens chevaux de course dont les enquêteurs ont découvert qu’ils avaient des kystes et des ganglions sur le cou suite à des injections répétées, étaient destinés à la retraite après avoir été libérés par l’entreprise.
La viande de cheval est généralement moins chère que la viande bovine et fait depuis longtemps partie des régimes alimentaires des pays européens, dont la France.
Mais sa popularité a diminué au cours des dernières décennies et sa production est strictement réglementée.
Le plus grand scandale de la viande de cheval a éclaté en 2013 lorsque des millions de plats cuisinés ont été retirés des magasins à travers l’Europe après avoir découvert qu’ils contenaient de la viande de cheval au lieu de seulement du bœuf, comme indiqué sur l’étiquette.
Pendant ce temps, les verdicts doivent être rendus mercredi dans le procès séparé à Marseille de 18 personnes également accusées d’avoir dirigé un réseau frauduleux de commerce de viande de cheval.
Des ressortissants français, belges et néerlandais sont jugés depuis juin pour avoir enfreint les règles sanitaires de l’UE régissant le commerce de la viande de cheval et pour avoir falsifié des documents officiels entre 2010 et 2015.
Ils sont accusés d’avoir dupé les propriétaires de chevaux vieillissants en leur faisant croire que leurs animaux passeraient leurs journées à la campagne alors qu’en réalité, ils étaient conduits directement à l’abattoir. AFP
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